Le site expérimental de Plouzané

Plouzané

Infrastructures pour les ressources vivantes

Le site expérimental de Plouzané permet d’étudier la physiologie des poissons marins, grâce à une grande expertise zootechnique. Les espèces étudiées sont principalement le bar, mais aussi l’épinoche, la sardine, la sole, le flet et le hareng. Les chercheurs de l’Ifremer travaillent sur la durabilité de l’alimentation en pisciculture et sur les capacités physiologiques des poissons face aux changements globaux. Le site accueille des expérimentations en collaboration avec la communauté scientifique française et internationale.

3 000 L

pour le plus grand des bassins

800 m²

d’installations comprenant des bassins de différents volumes

5 000

bars juvéniles au maximum

Quelques applications

Étudier l’adaptation du bar aux changements globaux

Les recherches se basent essentiellement sur le modèle bar, poisson d’intérêt économique, aquacole et halieutique. Les chercheurs étudient ses capacités d’adaptation face au changement climatique et à la pollution, en prenant en compte les effets intergénérationnels. Les analyses portent sur les performances (croissance, poids) et des paramètres physiologiques (reproduction, métabolisme).

Analyser les effets des changements sur l’épinoche

L’épinoche est une espèce sentinelle, pertinente pour rendre compte des interactions de facteurs environnementaux. Elle vit dans les estuaires et les zones côtières (à l’interface terre-mer). Elle est ainsi adaptée pour des analyses « multistress » qui prennent en compte les fluctuations d’origine climatiques et humaines (pollutions). Son cycle de vie court (1 an) facilite l’étude des effets intergénérationnels.

Concevoir une alimentation pour poissons plus durable

Remplacer les huiles et farines de poissons par des huiles et autres éléments végétaux est un enjeu majeur pour préserver les espèces marines menacées par la pêche minotière. Sur le site expérimental de Plouzané, un atelier permet de fabriquer des aliments expérimentaux incorporant des produits d’origines végétale et animale. Les chercheurs évaluent ces aliments et leurs effets sur la croissance et la santé des poissons, en lien avec des producteurs d’aliments de la filière aquacole.

deux rangées de bacs peu profonds avec des palourdes

Un bien-être attentivement surveillé

Des méthodes alternatives existent pour se substituer à l’expérimentation animale, mais dans certains cas celle-ci demeure indispensable à la recherche scientifique. Elle s’opère alors de manière rigoureusement encadrée. Le site expérimental de Plouzané est agréé pour l’expérimentation animale. Les installations et les habilitations du personnel sont régulièrement contrôlées. De plus, chaque projet de recherche nécessite une autorisation, validée par un comité d’éthique indépendant puis par le ministère de la Recherche (MESRI). L’Ifremer a signé la charte de transparence sur l’expérimentation animale.